Pourquoi ne peut-on pas contracter un crédit à intérêt en islam?

Publié le par Marie (NoURa)

Récitation des versets sur la Riba

 L'homme et la femme musulman sont tenus , en tout lieu et à toute époque, de se référer à des règles de base: la Charia, ou droit de base, qui est l'ensemble des règles fondamentales telles qu'édictées par le Coran ou fixées par des Hadiths :

Voyons voir maintenant qu'elle est  La position de l'Islam face à l'intérêt

   
Selon Abu Hourayra (DAS), Le Messager de Dieu (pbsl) à dit: " Évitez les sept pernicieuses (péchés capitaux). Ils dirent: " Ô Messager de Dieu ! Que sont-elles ? " Il dit :

1- Associer quoi que ce soit à Dieu.
2- Pratiquer la magie.
3- Tuer sans raison légitime l'âme que Dieu a faite sacrée.
4- Manger l'intérêt. (l'usure)

5- Manger les biens de l'orphelin.
6- Tourner le dos dans la bataille.
7- accuser à tort d'adultère les femmes chastes, croyantes et distraites.


La religion musulmane englobe tous les aspects de la vie spirituelle comme de la vie sociale du croyant, instituant des principes aussi bien pour le rapport de l'homme à Dieu qu'en ce qui concerne ses rapports sociaux et notamment les transactions commerciales.

Dans ce domaine, si le principe fondateur est celui de l'équité et de la transparence, Dieu a prescrit ou interdit dans le Coran certaines pratiques. C'est notamment le cas de l'interdiction du prêt à intérêt (Riba), dont la pratique différencie principalement le système bancaire international actuel du système bancaire islamique.

Après une courte présentation du principe du prêt à intérêt, nous examinerons certains arguments opposés par les penseurs à cette pratique, avant d'exposer la position de l'Islam à ce sujet et enfin introduire les principes de base du système bancaire islamique.



Voyons maintenant la critique du prêt à intérêt dans l'histoire:
Si de tout temps des penseurs, philosophes et économistes ont défendu l'utilité de la pratique de l'intérêt il convient néanmoins de rappeler qu'elle fût également critiquée tout au long de l'histoire. En voici quelques exemples :
"Ce qu'on déteste avec le plus de raison, c'est la pratique du prêt à intérêt"
Aristote
Dans la grèce antique, Aristote (384, m.322 av. J.C.) qualifie la pratique du prêt à intérêt de détestable car elle consiste à créer de la monnaie à partir d'elle-même, alors que la monnaie a été créée pour l'échange, non pour se servir elle-même.

Les trois grandes religions monothéistes, le Judaïsme, le
Christianisme et l'Islam ont tous interdit les intérêts usuraires.
Dans l'Ancien Testament, qui est la Torah des Juifs, et en
particulier dans l'Exode (chapitre 22, verset 25) et le Lévitique
(chapitre 25, versets 34 à 46), la pratique de l'usure est
condamnée, amenant l'interdiction du tarbit, mot hébreu qui
signifie, comme riba en langue arabe, à la fois usure et intérêt.
Toutefois, les Juifs en modifiant leurs écritures, furent cependant
plus sélectifs: les intérêts étaient interdits entre Juifs, mais permis
entre Juifs et non-Juifs. Les Chrétiens, de leur côté, ont fini par
accepter les gains à base d'intérêts et n'y pensent même plus bien
que dans le Nouveau Testament, dont l'Évangile selon Luc
(chapitre 6, versets 34 et 35) les intérêts soient condamnés. Parmi
les Musulmans il y en a ceux qui se les interdisent et il y en a
d'autres qui consomment les intérêts par insouciance ou
ignorance des percepts du Coran. Mais malheureusement la
tendance est que beaucoup de Musulmans commencent à imiter
les Juifs et Chrétiens dans leurs investissements et transactions
commerciales à bases d'intérêts. Essayons de comprendre
pourquoi Allah ta Allah a interdit les intérêts
usuraires.




A l'époque de la révélation coranique, la pratique du prêt à intérêt était très répandue dans la société arabe. La révélation coranique fût sans ambiguïté au sujet de l'usure :


Ô croyants! Craignez Dieu; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants.
Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de Son messager.
Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.
Coran, Sourate II, versets 278 et 279.

Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.
Cela, parce qu'ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l'intérêt" Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt.
Coran, Sourate II, verset 275.


On rapporte également cette parole de la bouche du Prophète Mohammed  (sur lui la bénédiction et la paix):

"Dieu a maudit celui qui se nourrit d'usure, celui qui l'offre, celui qui en témoigne et celui qui en établit le contrat."



Les savants musulmans ont déduit que le croyant musulman ne devait donc pas prêter son argent à intérêt, ni même avoir recours au prêt à intérêt. Devant l'apparition des nouvelles pratiques bancaires, au cours du XXe siècle, les savants musulmans se sont interrogés. En 1965, une commission de juristes musulmans venus de 36 pays s'est réunie en Egypte, à al-Azhar, afin de statuer sur la question de l'intérêt. Ils confirmèrent unanimement cette prohibition.

"en Islam, tout prêt à intérêt est prohibé, quel que soit son taux".

Des avis particuliers (fatwa) ont cependant été énoncés par certains savants, dont Youssouf al-Qaradâwî, qui autorise les musulmans vivant en occident, et qui ne peuvent bénéficier
de prêts sans intérêt, à avoir recours au prêt à intérêt dans l'unique but d'acheter un bien indispensable, de première nécessité. Il faut cependant rappeler que cet avis n'est pas partagé par la grande majorité des savants contemporains, qui proposent plutôt aux musulmans d'avoir recours à la location, au lieu de l'achat.
=>De nos jours, la situation de plusieurs pays, témoigne de la gravité de l'intérêt et affirme la raison de la condamnation de l'intérêt et l'usure en Islam. En effet, on a observé que la population la plus pauvre paie les intérêts les plus élevés. La majeure partie du fardeau de la dette, n'est pas seulement sur le dos de la pauvre et la moyenne-classe, mais aussi en majeure partie sur les pays dites du "Tiers-monde". Pour ses pays leurs
dettes sont tellement immenses, qu'ils se font attraper dans un cercle-vicieux d'intérêts sur intérêts qu'ils ne pourront jamais s'en acquitter et sont obligés de continuer à payer les pays les plus riches et les plus développés. Dans plusieurs de ces pays, les intérêts qu'ils ont à payer (n'incluent pas le principal) sont
tellement immenses que ça dépasse leur PNB (produit national
brut) annuel.


La Face Cachée Des pays riches ...... Shocked



 







quelle sauce sera «dégustée» l’économie française l’an prochain dont les performances seraient un peu trop médiatiques par michel Hugues a Lire  Peeking Over Fence
 


5-26-Free-Trade-2.jpg Donc ils ont non seulement aucun espoir de jamais payer le principal de leur dette, mais ils ne pourront même pas s'acquitter des intérêts, toujours croissants. Ainsi s'installe une forme d'esclavage moderne.
Normalement, dans n'importe quel projet d'investissement nous avons un maximum de deux parties (chaque partie pouvant être composée de plusieurs individus). Nous avons une personne qui investi son capital dans le projet, l'Investisseur-Capital, et une
seconde personne qui fait le travail que requière le projet, le Travailleur. Ce projet peut réussir ou échouer. Dans le cas où le projet réussi, ce ne serait que justice que la personne qui a investi son capital partage le profit avec la personne qui a fait le travail. Dans le cas ou le projet échoue, l'Investisseur-Capital perd son
argent et le Travailleur perd son temps et son effort. Ceci est juste dans le sens que chacun a une mise personnelle dans le projet. L'Investisseur-Capital et le Travailleur feront tout pour que le projet réussisse. L'Investisseur-Capital va bien choisir son
projet d'investissement avant d'investir, et le Travailleur va travailler avec un effort soutenu car son revenu est basé sur le succès du projet.

=>Maintenant considérons le même projet et supposons qu'il est financé en parti par un prêt d'intérêt. Dans ce cas nous avons maintenant trois parties (chaque partie pouvant être composée de plusieurs individus).
1)-L'Investisseur-Capital,
2)-le Travailleur
3)-et une troisième personne qui prête son argent au projet pour des gains-intérêts garantis,
le Créditeur-Intérêts. Dans le cas ou le projet réussi, l'Investisseur-Capital partage les profits avec le
Travailleur, mais maintenant les deux doivent chercher de
l'argent pour payer le Créditeur-Intérêts.
Dans le cas ou le projet échoue,
l'Investisseur-Capital perd son argent,
le Travailleur perd son travail,
mais le Créditeur-Intérêts est assuré de recevoir
son argent.
L'Investisseur-Capital et le Travailleur doivent
maintenant chercher de l'argent pour payer le Créditeur-Intérêts.
Ainsi,
le Créditeur-Intérêts qui n'ait pas contribué au projet
d'aucune façon - car il n'a ni risqué son argent (puisque les intérêts sont garantis) ni travaillé sur le projet - a des revenus qui
sont garantis quel que soit le résultat du projet (succès ou échec).
Contrairement à L'Investisseur-Capital et au Travailleur ,
le Créditeur-Intérêts n'a pas de mise personnelle dans la réussite ou échec du projet, tant qu'il reçoit ses paiements d'intérêts à temps.


Un argument de ceux qui consomment les intérêts affirment que la valeur de leur argent décroît avec le temps donc il faut qu'ils exigent un intérêt pour compenser cette perte. Ceci est complètement faux.
Tout le concept de la valeur de l'argent dans le temps est lié à la consommation d'intérêts. Ces intérêts qui
doivent être payés indépendamment du succès ou échec du projet est une des raisons majeures pour la quelle de nos jours la valeur de l'argent diminue avec le temps.



=>Maintenant voyons quelles sont les alternatives aux intérêts, si:

A) Nous sommes entrepreneurs et voulons de l'argent pour
commencer un projet d'investissement.

Nous aurons alors un Investisseur-Capital et un Travailleur,
chacun partageant le risque de gain ou de perte comme décrit
plus haut.

B) Nous voulons faire un gros achat (une voiture, une maison
etc.).

Pour expliquer l'alternative regardons une hypothèque ou prêt
pour une maison de nos jours:

1) Un Débiteur va à la banque.
2) Demande un prêt pour acheter une maison.
3) La banque évalue son histoire crédit et sa capacité de
remboursement.
4) La demande d'hypothèques est soit acceptée ou rejetée par la banque

Si le prêt est accordé, la banque prête le montant de la maison au
Débiteur avec la maison comme gage. Le Débiteur assure un
paiement fixe (principal + intérêts) pour la durée (typiquement
25-30 ans)

du prêt où au dernier paiement la maison devient la
propriété du Débiteur.
Si le Débiteur ne peut pas faire ses
paiements, après quelques mois la banque met fin à son contrat,
vend la maison sur le marché essayant de récupérer son prêt
initial. Dans beaucoup de ces cas,
le Débiteur se retrouve avec
rien, même s'il a payé ses paiements pendant des années (il paie
les intérêts avant de payer le principal).




Principes fondamentaux du système bancaire islamique
 est la suivante:
1) Un Acheteur va à la banque.
2) Demande d'acheter une maison (ne demande pas un prêt).
3) La banque évalue son histoire crédit et sa capacité de
remboursement.

4) La demande est soit acceptée ou rejetée par la banque.

Si la demande est acceptée la banque achète la maison, qui
devient la propriété de la banque. L'Acheteur signe un contrat avec la banque qu'il va acheter la maison de la banque pour un certain montant (ex. la banque achète la maison pour 100 000 € et ensuite revends la maison a l'Acheteur pour 120 000 € . Il aura un paiement mensuel fixe (principal) pour la durée (typiquement 25-30 ans) de l'achat (ce n'est pas un prêt) où au dernier
paiement la maison deviens la propriété exclusive de l'Acheteur.Si l'Acheteur ne peut pas faire ses paiements, après quelques mois
la banque met fin à son contrat, vend la maison sur le
marché essayant de récupérer son achat initial. Cependant,
contrairement au cas précédent, ceci est un contrat d'achat et non un prêt. Chaque paiement que l'Acheteur a fait sur la maison, il a acheté un pourcentage de la maison. Il n'est pas entrain de faire des paiements d'intérêts, mais il est en train d'acheter la maison tranche par tranche.
Par exemple, si l'Acheteur a fait des paiements pour 15 ans (sur un contrat de 30 ans), 50% de la maison lui appartient. Dans cet exemple, quand la banque vend la maison sur le marché, l'Acheteur récupère 50% du prix de
vente. De cette manière la banque et l'acheteur sont partenaires dans le risque de gain ou de pertes.

  ==>En conclusion,
toute transaction à base d'intérêt est défendue en Islam pour le bien de l'individu ainsi que la société. c à d. tout gain à risque unilatéral: par exemple, prêter de l'argent à un commerçant ou à un industriel et exiger un intérêt sans participer aux risques et aux pertes éventuelles du débiteur. Par contre, le prêt avec participation aux gains et aux risques est parfaitement
licite: il s'agit alors d'une véritable association et partenariat.





ALLHO AALAM (Seul Allah sait que nous )


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G
<br /> <br /> j'aimerais en savoir plus ...et ou dois-je aller pour plus d'information...merçi<br /> <br /> <br /> <br />
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T
Salam alycom mashallah il est super bien fais votre blog bonne continuation inshallah et qu'allah accete vos efforts.j'ai une question barkallah fikcomment t'as fais pour metre le web-radio dans ton blog??moi je n'ai pas arrive a le faire, ecq tu peux m'aider barakallah fik? 
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